Il y a 15 jours, j’ai réinstallé Okcupid. 

Depuis j’ai eu moins de 10 discussions et fait un date. Date qui s’est conclu par “pour être honnête je n’envisage rien de sérieux avec toi mais on peut se voir pour passer du bon temps”. 

J’ai simplement répondu “Ok” et supprimé ce contact et ce match. 

Je n’ai pas envie de ça. On est dans le respect des limites.

Au-delà de cette histoire de limites, je crois que j’ai totalement la flemme.

La flemme des discussions sans intérêt, de celles qui ne m'emballent pas. 

La flemme de me déplacer pour un date pour finalement pas plaire au mec ou qu’il ne se projette pas. 

Globalement la flemme de ce que je considère comme du temps perdu. 

C’est ce que j’ai expliqué hier à un mec qui a proposé plusieurs fois qu’on se voit. Il voulait me proposer un rdv ce soir à l’autre bout de Paris.

Je ne lui ai pas dit que j’avais la flemme mais que je me sentais totalement passive dans notre échange et que je craignais que ça se termine comme tous les dates précédents. Ce à quoi il n’a rien répondu. 

Je me sens fatiguée. J’ai envie et besoin de vacances, de ne penser à rien, de cuisiner, faire des siestes, glander et lire au soleil, passer du temps en famille, visiter des musées, aller chez Emmaüs et dans des vide-greniers. A aucun moment je n’ai envie de multiplier les dates, de consacrer mon temps à ma vie sentimentale alors que la plupart des rencontres ne mèneront à rien. Je n’ai pas envie de donner un minute à des hommes qui ne me font pas vibrer. Et en même temps que je sais que j’ai un potentiel vibratoire complètement pété et que je m’intéresse à des mecs qui ne méritent pas mon intérêt. 

Je pense donc supprimer à nouveau l’appli. Je n’ai pas d’intérêt à y être alors que j’ai la flemme de discuter mais qu’en plus je pense que ça ne donnera rien de bien. 

Cette pause des appli et cette remise en question de ma vie sentimentale m’aura donc permis de n’avoir envie de rien pour le moment. Ni d’amour ni de sexe. Sauf si ça me tombe sur la gueule sans que je n’ai rien à faire. Sauf que ça, ça n’existe pas. 

Il paraît…